mercredi 16 mai 2007

Critique : Black Snake Moan

Creg Brewer s’est révélé sur la scène internationale en 2005 avec le drame urbain « HUSTLE & FLOW », qui remporta l’oscar de la meilleure chanson originale pour « It’s Hard Out Here For A Pimp ». Aujourd’hui, Brewer signe son troisième long-métrage en attachant toujours autant d’importance à sa musique, si bien que dans Black Snake Moan elle devient un personnage à part entière.
Black Snake Moan est la rencontre improbable d’un homme et d’une femme aux personnalités dissemblables, que d’étranges circonstances vont rapprocher . La première demi-heure du métrage est d’une puissance inouïe ! Alors que les deux protagonistes perdent leur amour respectif, l’un sombre dans la dépression et la violence alors que l’autre plonge dans la drogue et le sexe facile… Dans un premier temps, les malheurs de Lazarus ( maître Samuel L. Jackson) prêtent à sourire. La façon dont sa femme se débarrasse de lui, et la manière qu’il a d’exorciser ses démons (une scène en tracteur) sont autant de prétextes à user de l’humour noir. Mais quand le personnage de Rae (Christina Ricci) entre en scène, dans une transe telle, qu’elle offre son corps à tout homme, le film engendre un certain malaise. Il provoque plus qu’il ne choque, mais le traitement est radical. Les scènes de sexe s’enchaînent, et nous décrivent noir sur blanc ce qu’est une nymphomane. Si le prologue plonge le spectateur avec un certain voyeurisme dans cette histoire de « fou », c’est pour mieux s’amuser de lui au fil de l’histoire. En effet, les rebondissements ne manquent pas, et ce jusqu’au dernier mètre de pellicule. Un atout qui fait de cet exercice une œuvre forte, originale et sans égal.
Comme je le disais supra, la musique et au cœur même de l’intrigue. Car « la complainte du serpent noir », c’est tout d’abord un homme, une guitare et une grande douleur. Ce n’est pas que de la jolie musique illustrant une image, c’est une façon d’exprimer des émotions fortes et primaires. Ici, il n’y a qu’un blues : celui qui se jouent à deux, un homme et une femme, le reptile symbolisant les ténèbres qui les enveloppent. De plus, les évènements se déroulent à Memphis, ville née du choc des musiques blanches et noires, berceau d’ Elvis, capitale du blues, du rap, du R&B…
A l’approche d’un été que l’on espère au beau fixe pour nos salles obscures Black Snake Moan vient frapper un grand coup dans nos cœurs de cinéphiles ! Sans qu’on s’y attende, alors qu’une petite araignée venait clore une trilogie mémorable, et en attendant l’abordage de pirates, voici un ovni qui demande toute notre attention et qui vient coiffer au poteau toutes les superproductions bien trop convenues. Servit par un casting irréprochable, allant du duo Ricci/Jackson, en passant par tous les seconds rôles au diapason, avec une mention spéciale à Monsieur Justin Timberlake, qui outre ses talents pour pousser la chansonnette, vient conquérir un nouveau public de façon remarquable. La réalisation est certes classique, mais particulièrement soignée, « Black Snake Moan » est comme qui dirait du très bon cinéma… A tel point que notre serpent noir pourrait bien avaler une petite bête à huit pattes pour le dîner !
NOTE :

Crirtique : Freedom Writers

"Depuis l'inoubliable chef-d'oeuvre de Clint Eastwood "Million dollar baby", et la performance de l'oscarisée Hilary Swank, les nouvelles apparitions de l'actrice ne peuvent nous laisserpas indifférent. Le projet "Freedom Writers", dans lequel elle s'est entièrement investie, puisqu'elle est également productrice exécutive du métrage, est l'occasion de la redécouvrir après l'échec du "Dahlia Noir" de Brian De Palma.
Avec un réalisateur inconnu au générique, ses acteurs de sitcom, son cadre californien, son titre (français) racoleur, une bande-annonce prévisible et une affiche pas très esthétique, "Ecrire pour exister" n'envisageait rien de bon ! Au premier abord, comment ne pas faire la comparaison avec "Esprits rebelles", film des années 90, qui mettait en scène la catwoman Michelle Pfeiffer ? L'histoire est sensiblement la même, à ceci près, que celle que nous exposons aujourd'hui est l'adaptation d'un livre écrit par Erin Gruwell et ses élèves.
Tout commence à Los Angles, dans un lycée. On parle de délinquants, de gangs, de racisme et de rap... Pas très original comme tableau ! Un professeur "bon chic bon genre" arrive, et bouleverse alors la vie de tout ce petit monde. Vous l'aurez compris, tout ceci n'échappe pas au cliché "made in hollywood". Alors pourquoi s'attarder un peu plus sur ce film ? Et bien comme cité supra, Hilary Swank mérite à elle seule le détour. D'une véritable justesse dans son rôle de professeur, on croirait vraiment que l'on est au coeur d'une salle de classe. De plus, les élèves lui rendent admirablement la pareille. Tous ont une histoire en commun qu'ils vont nous faire partager.
Une fois le film lancé, on sait à quoi s'attendre. De plus, les rebondissements du début, sont sous-exploités par la suite. La faute peut-être à un montage chronologique qui manque de saveur, dans un soucis d'authenticité. Certains passages sont néanmoins très touchants. Les insensibles, eux, seront sans doutes "réveillés" par les instants hip-hop où tout le monde s'agite.
Bref, "Freedom Writers" est une copie très inégale que nous propose Richard LaGravenese, aui au départ m'a quelque peu dérouté! Un pâle reflet des "Choristes" version US, ou un devoir de mémoire offert à chacun ? La véritable question qui mérite d'être soulevée dans ce long-métrage, est celle qui touche à l'éducation. On nous montre ici un système défectueux, où personne n'est d'accord sur les méthodes à employer pour intégrer au mieux les jeunes dans la société. Oh ! N'allons pas voir la paille dans l'oeil de nos voisins américains...
Aussi, je conseille vivement de s'accorder un petit temps libre dans une salle obscure et de méditer sur le véritable fond de ce film ! Car le cinéma est aussi fait pour cela, diffuser des messages intelligents.
Pour conclure, je dirais que "Freedom Writers" est un exercice à la forme très stéréotypée, qui en ennuyera "peut-être" plus d'un, mais dont le fond est très riche en enseignements. C'est donc une oeuvre moyenne, mais qui mérite le coup d'oeil pour le beau message qu'elle délivre ; c'est pour cela que je conseille de la découvrir dans son format original (le recueil humaniste) pour en apprécier toutes les qualités.
NOTE :

News : Hulk 2

L'Incroyable Hulk aura un adversaire de taille, en la personne de Tim Roth qui campera Emil Blonsky, le méchant de cet opus. Les deux rivaux s'affronteront sous la direction de Louis Leterrier.
Tim Roth rejoint ainsi Edward Norton, qui incarnera Hulk et Liv Tyler qui a été choisie pour le rôle de Betty, celle qui fait fondre le coeur du géant vert.
L'Incroyable Hulk, qui fait suite à Hulk, est un film financé par le groupe Marvel Studios et distribué par les studios Universal Pictures qui ont prévu une sortie le 13 juin 2008.
Dans le scénario, écrit par Zak Penn, Emil Blonsky est un gent du KGB qui va délibérément s'exposer aux rayons gamma, ceux là même qui ont eu pour conséquence de transformer Bruce Banner en Hulk. Blonsky, lui, s'est concocté un super dosage de rayons et cela fait de lui une brute encore plus puissante et plus garnde que Hulk, en revanche il ne pourra plus revenir à sa forme humaine. Il va alors blamer Banner pour ce problème et va tout faire pour détruire Hulk.
Le tournage débutera cet été à Toronto sous la direction de Louis Leterrier (Le transporteur, Danny the Dog).

News : Spielberg et Jackson s'attaquent à tintin

Steven Spielberg et Peter Jackson vont s'associer pour développer trois fims adaptés de la bande-dessinée Tintin. Les deux réalisateurs dirigeront chacun au moins un des trois films. On ne sait pas quel réalisateur dirigera le troisième.
Kathleen Kennedy agira en tant que productrice avec Spielberg et Jackson. Les films devraient être distribués par le studio DreamWorks Animation.
Steven Spielberg a souhaité acquérir les drots de Tintin pendant plus de 25 ans. Depuis que c'est chose faite, Spielberg, Jackson et DreamWorks ont commencé à développer les films tranquillement.
La compagnie de Peter Jackson, basée en Nouvelle Zélande, WETA Digital, qui a réalisé les effets spéciaux de la trilogie Le Seigneur des Anneaux, a déjà conçu un test de 20 minutes qui a donné naisssance à un Tintin en mouvement.
Steven Spielberg a déjà sélectionné trois tomes de la série des Aventures ed Tintin qui seront à la base des adaptations.
Ces bande-dessinées, qui ont été vendues à plus de 200 millions de copies, relate les aventures du jeune journaliste Tintin qu le mènent aux quatre cins du monde et même au delà. Il se trouve parfois dans des situations périlleuses et il traîne de nombreux acolytes: son chien Milou, le Capitaine Haddock, le professeur Tournesol et les policiers Dupont et Dupond.